L’année 2024 a été marquée par une profonde récession économique en Haïti, avec une contraction de -4,2 % du produit intérieur brut (PIB). Cette situation s’est aggravée sous l’effet d’une inflation persistante, qui a continué d’éroder le pouvoir d’achat des ménages, et d’une crise sécuritaire prolongée, paralysant les activités économiques dans tout le pays.
Lors de l’émission “Les grands rendez-vous économiques”, Ronald Gabriel, Gouverneur de la Banque de la République d’Haïti (BRH), a dressé un tableau sombre de l’économie nationale. Il a expliqué que cette récession est le résultat de plusieurs facteurs combinés, dont l’instabilité politique, la baisse des investissements et une détérioration générale de l’environnement des affaires.
Dans cet échange, j’ai souligné l’urgence de mettre en place une coordination entre les secteurs public et privé, ainsi qu’avec les partenaires internationaux, pour relancer les investissements et créer les conditions d’une reprise économique durable. Ronald Gabriel a insisté sur la nécessité de stabiliser la situation sécuritaire, condition essentielle pour rétablir la confiance des investisseurs et stimuler l’activité économique.
Selon le Gouverneur, des réformes structurelles sont également indispensables pour maximiser les ressources internes et améliorer la gestion des finances publiques. Il a plaidé pour des mesures concrètes visant à protéger les populations les plus vulnérables, tout en encourageant la relance des secteurs clés comme l’agriculture et l’industrie.
Alors que 2025 débute, il est clair qu’un effort collectif est nécessaire pour sortir Haïti de cette crise économique sans précédent. La tâche s’annonce immense, mais elle est essentielle pour redonner espoir à un pays en quête de stabilité et de progrès.
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